Troisièmement, le secteur a vu une modification des types de films qui sont produits. Les incertitudes économiques ont poussé de nombreux studios à privilégier des valeurs sûres comme les franchises, les suites, et les films de super-héros, perçus comme des paris moins risqués en termes de retour sur investissement. Cela a réduit l’espace disponible pour des films indépendants ou expérimentaux, impactant la diversité du paysage cinématographique.
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Quatrièmement, la pandémie a également influencé les thèmes abordés dans les films. Des sujets tels que l’isolement, la peur de la maladie, la crise économique et sociale, et la réflexion sur les modes de vie ont commencé à apparaître, reflétant les préoccupations globales. Ces thèmes ont trouvé un écho particulier chez les spectateurs, contribuant à une nouvelle vague de films qui explorent des réponses cinématographiques à la crise.
Cinquièmement, la pandémie a stimulé l’innovation dans la distribution des films. Pour atteindre le public malgré la fermeture des cinémas, des festivals de cinéma ont adopté des formats hybrides avec des projections en ligne, et des premières de films ont été organisées en drive-in ou d’autres formats adaptés aux besoins de distanciation sociale.
Sixièmement, alors que les cinémas ont finalement commencé à rouvrir, la question de savoir si les habitudes des spectateurs changeraient de manière permanente restait ouverte. Beaucoup ont spéculé que l’expérience du streaming à domicile pourrait supplanter l’attrait des sorties au cinéma pour de bon, bien que l’énorme succès de certains films post-pandémie suggère que le désir d’expériences cinématographiques collectives reste fort.